Plan to connect
> La connectivité écologique au cœur des Alpes
Les impacts des activités humaines, de l’aménagement des territoires, des changements climatiques, menacent de plus en plus les milieux naturels et les fonctionnalités des écosystèmes.
Ainsi, les espaces protégés sont devenus essentiels pour la préservation de la biodiversité et des écosystèmes. Ils constituent des îlots préservés qui doivent retrouver une connexion avec d'autres espaces naturels afin de former un réseau à travers le terrtoire. La connexion via des couloirs écologiques est une condition du maintien de la bonne santé et des fonctionnalité du vivant. Ce réseau de connections inclut des cours d’eau, des zones humides, des plaines et des forets et offre ainsi la possibilité aux espèces de migrer, se reproduire et s’adapter aux contraintes.
Les partenaires du projet Plan to connect (5 pays de l’Arc alpin) coopèrent avec des territoires pour développer et tester un une stratégie de planification à l’échelle alpine favorable à la connectivité écologique. L’objectif est d’identifier des espaces transfrontaliers pour y tester des mesures de connectivité écologique et faciliter l’intégration de cet enjeu dans les politique publiques territoriales de chaque pays.
Site du projet Plan to connect : https://www.alpine-space.eu/project/plantoconnect/
Soutien financier :
Le projet PlanToConnect est co-financé par l'Union Européenne au travers du programme Interreg Alpine Space.
Total project budget: 2,461,927 EUR
ERDF grants: 1,846,446 EUR
Refuges sentinelles
> Un dispositif expérimental d’observation du changement en haute montagne
Les refuges sont des avant-postes pour se rendre compte des transformations des pratiques et activités de moyenne et haute montagne. C’est pourquoi le programme Refuges sentinelles, co-piloté au niveau alpin par le Laboratoire d’excellence Innovation & Territoires de Montagne (LabEx ITEM) et le Parc national des Écrins, vise à développer un dispositif expérimental d’observation du changement en haute montagne basé sur le refuge de montagne comme lieu de mesure, d’observation, de travail et d’échanges entre sciences de la nature et de la société, en prenant en compte à la fois les processus géophysiques, climatiques et biologiques et les pratiques touristiques et sportives. Ainsi, ASTERS-CEN74 et le CREA Mont-Blanc s’associent pour déployer et adapter dans le Pays du Mont-Blanc le dispositif Refuges sentinelles.
Refuge des Prés dans la réserve naturelle des Contamines-Montjoie, lieu de mise en oeuvre des actions refuges sentinelles au Pays du Mont-Blanc
Au cours de ce projet, deux refuges du Pays du Mont Blanc (Le Refuge des Prés et le Refuge de Moëde Anterne) deviennent base pour des protocoles de sciences participatives : Phenoclim ; Flore d’Altitude ; Suivis de Mares…
Les gardiens et les usagers des refuges s’impliquent pour réaliser des suivis permettant de caractériser les évolutions de la biodiversité de montagne dans un contexte de changement climatique.
En parallèle, les refuges serviront aussi de base à des suivis de fréquentation pour comprendre l’évolution des pratiques en montagne et les itinéraires préférentiels.
Contact CEN74 : christelle.bakhache@cen-haute-savoie.org
RandoNature Haute-Savoie
> Un site internet avec des itinéraires variés enrichis avec de nombreux points d’intérets
> Une application qui donne accès aux itinéraires et aux ressources liées
Rando-Nature est un projet piloté par le Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie. Il a permis de créer des interfaces accessibles à tous sur ordinateur, smartphone ou tablette pour préparer et enrichir les randonnées en haute-Savoie et notamment dans les réserves naturelles nationales de Passy et des Contamines-Montjoie.
Vous y trouverez de nombreux contenus sur le patrimoine (naturel, historique, local...) à découvrir le long des itinéraires de randonnées. Bonne rando !!
Budget total du projet : 106 116 €
Financements :
Europe (FEDER POIA) : 53 058 €
Etat (FNADT CIMA) : 31 835 € (prévisionnel)
Biodiv'Alp, la biodiversité sans frontières
> 4 projets pour protéger et valoriser la biodiversité des Alpes !
Trait d’union entre la France et l’Italie, côtoyant aussi bien les sommets que le bassin méditerranéen, le massif des Alpes occidentales est considéré comme un “hotspot” de biodiversité. Cette biodiversité des écosystèmes alpins est un facteur d’attractivité du massif et rend de nombreux services de grandes valeurs sociales et économiques pour 3,6 millions d’habitants. La préservation et la valorisation de ces écosystèmes vulnérables constituent donc un enjeu majeur pour l’ensemble du territoire, ses habitants mais aussi les visiteurs venant découvrir ce patrimoine exceptionnel.
Qu'est ce que le PITEM (Plan Intégré Thématique) Biodiv’ALP ?
L’ambition du projet s’articule autour de deux objectifs : endiguer l’érosion des écosystèmes et des espèces protégées et renforcer l’attractivité du territoire transfrontalier. La mise œuvre opérationnelle de ces objectifs est réalisé au travers de 4 projets concrets auxquels le CEN74-Asters contribue.
Connaître la biodiversité et les écosystèmes pour mieux les protéger.
• Etablir une liste commune d'espèces et d'habitats
• Echanger et définir des protocoles communs de suivi
• Structurer les bases de données
• Acquérir une connaissance la plus exhaustive possible
• Améliorer la diffusion de la connaissance
Gérer les réservoirs de biodiversité en articulant les modes de gestion des espaces protégés.
• Identifier les principales causes d'érosion et de dégradation de la biodiversité et partager de meilleures pratiques de gestion
• Appliquer/tester des méthodologies innovantes de gestion expérimentale et de restauration d'espaces
• Déployer un réseau d'observatoires transversaux communs des changements globaux pour développer des actions transfrontalière
Il aura fallu plusieurs jours d'intervention et une équipe pluridisciplinaire (botanistes, gardes, animateurs... d'Asters-CEN74 + Conservatoire Botanique National Alpin + Commune des Contamines-Montjoie + Communauté de Communes Pays du Mont-Blanc + Centre de Formation des Métiers de la Montagne de Thônes + Champ des Cimes) pour mener à bien le chantier de restauration du sentier du Col du Bonhomme dans la réserve naturelle des Contamines-Montjoie. Le but ? Canaliser la fréquentation et "effacer" les sentes parallèles créées par les nombreux randonneurs qui fréquentent l'itinéraire du Tour du Mont Blanc. En plus de l’installation de poteaux destinés à matérialiser le sentier, des travaux ont été effectués afin de donner un coup de pouce à la flore qui recolonise progressivement les secteurs dégradés. Après la récolte des graines locales et le ratissage des zones à végétaliser, l'équipe a posé le géotextile en fibre de coco qui retient la terre et les semences. Randonneurs, aidez-nous à faire perdurer ce travail ! Ne sortez pas du sentier balisé et ne marchez pas sur les abords du chemin !
Un projet soutenu par l'Europe, l'Etat et le Département de la Haute-Savoie via les Contrats de Territoires Espaces Naturels Sensibles
Protéger les espèces et les écosystèmes au travers de connectivités écologiques transalpines dynamiques et innovantes.
• Dresser un diagnostic en capitalisant les connaissances
• Préfigurer une stratégie transfrontalière de connectivités écologiques
• Préserver et restaurer des continuités écologiques
ETUDE DE CAS - 11 octobre 2021 - PROGRAMME
Promouvoir la biodiversité comme facteur de développement des territoires.
• Formation des professionnels sur les services écosystémiques
• Mise en réseau d'entreprises et valorisation de productions locales
• Capitalisation sur les projets de valorisation des services écosystémiques
• Elaboration d'outils communs de communication et de mise en réseau des sites d'accueil liés à la biodiversité
Biodiv’Alp, un programme européen d’ALCOTRA
Biodiv’Alp est financé par le programme de coopération ALCOTRA, dans le cadre de l’axe prioritaire 3 portant sur l’attractivité du territoire, la conservation environnementale et la valorisation des ressources naturelles et culturelles.
ALCOTRA signifie Alpes Latines COopération TRAnsfrontalière. C’est l’un des programmes de coopération transfrontalière couvrant le territoire alpin entre la France et l’Italie pour améliorer la qualité de vie des populations et le développement
durable des territoires.
NATUR'ADAPT
> Adapter la protection de la nature aux défis du changement climatique
Sur la base d'un apprentissage collectif dynamique, le projet LIFE NaturAdapt vise à intégrer les enjeux du changement climatique dans la gestion des espaces naturels protégés européens. Prévu sur 5 ans (2018-2023), il est coordonné par Réserves Naturelles de France avec neuf autres partenaires.
Il se structure autour de trois grands axes :
► L’élaboration d’outils et de méthodes à destination des gestionnaires pour élaborer un diagnostic de vulnérabilité au changement climatique et un plan d’adaptation ;
► Le développement et l’animation d’une communauté d’experts et de praticiens de l’adaptation dans les espaces naturels ;
► L’activation de tous les leviers nécessaires pour la mise en œuvre concrète de l’adaptation.
Les différents outils et méthodes seront expérimentés sur six réserves partenaires du projet, puis revus et testés sur 15 autres sites avant d’être déployés aux échelles nationale et européenne.
Le projet NaturAdapt en chiffres :
5 ans (2018-2023)
4,2 M€, dont 2,5€ de la Commission européenne via le programme LIFE Climat, 500 000€ du Ministère de la transition écologique et solidaire et 500 000€ de l’Agence française pour la biodiversité.
• 10 partenaires : Réserves Naturelles de France, EUROPARC, Muséum National d’Histoire Naturelle, Tela Botanica, LPO, Asters - Conservatoire des espaces naturels de Haute-Savoie, Fédération des réserves naturelles catalanes, Syndicat mixte du Parc naturel régional du Morvan, Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne, Association Petite Camargue Alsacienne
LIFE17 CCA/FR/000089 - LIFE #CC #Naturadapt
Lien vers le LIFE climate programm : https://ec.europa.eu/easme/en/life
Lien vers la page NaturAdapt du site internet de RNF : http://www.reserves-naturelles.org/projet-life-naturadapt
« Grands Lacs Alpins »
> Développer l'attractivité touristique par la préservation et la valorisation du patrimoine naturel et paysager
Ce projet terminé en 2019 portait sur 5 grands lacs (Léman, Annecy, Bourget, Serre-Ponçon, Sainte-Croix- du-Verdon).
Le Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie était chargé de sa mise en œuvre sur les lacs de Haute-Savoie (Annecy et Léman).
Le projet a bénéficié du soutien financier :
- de l'Union Européenne (Fonds Européen de Développement Régional) ;
- de l'État (Fonds National d'Aménagement et de Développement des Territoires) ;
- des Régions Auvergne Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur ;
- de l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Léman, Annecy, Bourget, Serre-Ponçon, Sainte-Croix-du-Verdon : ces cinq grands lacs alpins constituent une ressource stratégique d'un point de vue écologique, économique et social.
Dans un contexte où l'économie est parfois polarisée autour du tourisme de « l'or blanc » et où la concurrence entre destinations touristiques s'intensifie, le maintien de l'attractivité estivale de ces lacs est une priorité pour les territoires. Satisfaire aux attentes d'une clientèle sensible à la beauté des paysages et sollicitant des expériences « authentiques » nécessite de préserver l'équilibre entre amélioration de l'accueil du public, valeur environnementale et cohérence paysagère des sites.
Avec la coordination du Conservatoire d'Espaces Naturels de Savoie (CEN Savoie), les acteurs du développement touristique (Grande Traversée des Alpes) et les gestionnaires d'espaces naturels des cinq grands lacs alpins (Asters - CEN de Haute-Savoie, CEN PACA, Syndicat Mixte d'Aménagement et de Développement de Serre-Ponçon, Conservatoire du Littoral) se sont associés pour répondre à ces enjeux.
Par cette coopération, le projet « Grands Lacs Alpins » avait pour finalités :
- d'améliorer la qualité de l'accueil du public sur ces grands lacs ;
- de développer la contribution des patrimoines naturel, paysager et culturel à l'attractivité estivale des territoires concernés ;
- de renforcer la préservation de la cohérence des paysages lacustres, ainsi que la qualité et la fonctionnalité des sites naturels, qui fondent l'identité de ces destinations.
S'articulant autour de deux axes opérationnels, le projet a déploiyé un programme d'actions ambitieux sur 3 ans (2016-2019) :
1. Attractivité touristique du patrimoine naturel et paysager
- Renforcer la coopération entre gestionnaires des espaces naturels lacustres et acteurs du tourisme
- Identifier et porter à connaissance les principaux enjeux paysagers
- Sensibiliser les publics à travers la valorisation du patrimoine bâti, l'interprétation et l'animation
- Structurer une offre touristique interrégionale sur le thème du patrimoine naturel des grands lacs alpins
2. Préservation des espèces, milieux, continuités et paysages
- Gérer et restaurer des espaces naturels remarquables
- Développer et harmoniser des méthodes et protocoles de suivi innovants
- Étudier et préserver les espèces patrimoniales ou menacées
- Capitaliser les expériences de gestion à l'échelle des cinq lacs alpins
À travers une approche transversale et un partenariat inédit, les expériences et méthodologies accumulées par le projet « Grands Lacs Alpins » ont bénéficié de manière élargie aux acteurs de l'ensemble du massif alpin.
Le projet Grands Lacs Alpins a été soutenu par l’Europe et l’Etat dans le cadre du Programme Opérationnel Interrégional du massif des Alpes.
Centre d'élevage du Gypaète
> Reconstruire le centre d’élevage de Gypaète barbu pour contribuer au renforcement de la population du massif alpin
Ce projet » a permis la reconstruction de l’unique centre d’élevage de Gypaète barbu en France, situé dans le massif des Alpes.
Il s'est déroulé de avril 2016 à juin 2019 et a été financé par l’Union Européenne via le Programme Opérationnel Interrégional du massif des Alpes (POIA) et par l’Etat français via le Fonds National d’Aménagement et de Développement du Territoire (FNADT-CIMA). Ce projet contribue aux programmes de réintroduction de l’espèce, puisque les oiseaux nés et élevés dans ce centre sont réintroduits en nature, notamment dans plusieurs sites du massif alpin français tels que le Parc Naturel Régional des Baronnies et le Parc Naturel Régional du Vercors.
Le projet a permis de :
- Reconstruire le centre d’élevage de Gypaète barbu dans sa globalité,
- Réaliser un bâtiment durable, en utilisant au maximum des matériaux biosourcés et des ressources locales,
- Réaliser un bâtiment performant, équipé d’un matériel technologique innovant
- Optimiser et améliorer le fonctionnement du nouveau centre d’élevage.
- Améliorer les succès de reproduction et le bien-être des oiseaux en captivité, permettant potentiellement une augmentation du nombre de poussins à réintroduire.
Budget total : 356 560 €
Financements : Montant FEDER accordé (155 699 €), Etat (95 784 €) via le FNADT-CIMA et Conseil Départemental de la Haute-Savoie (45 162 €)
Contact : Etienne Marlé, technicien faune, etienne.marle@cen-haute-savoie.org
Projet POIA Lacs d’altitude alpins
> Suivre l'évolution des lacs d'altitude
Milieux emblématiques des montagnes, à haute valeur sociale, culturelle et écologique, les lacs d'altitude sont des écosystèmes fragiles. Dans un contexte de pression grandissante des activités humaines sur tous les compartiments de l'écosphère, ces systèmes sont à la fois soumis aux changements globaux et aux changements d'usage locaux.
Leur localisation en tête de bassin versant, à distance des sources de pollutions locales, leur confère un rôle de vigie vis-à-vis de l'évolution de ces changements globaux tels que l'érosion de la biodiversité, le changement climatique et la dispersion globale des contaminants.
Projet financé avec le concours de l'Union européenne. L'Europe s'engage sur le Massif Alpin avec le Fonds Européen de Développement Régional. Montant européen accordé : 156 048 €
Objectifs du projet POIA CIMA
Focalisé sur 20 lacs alpins, le projet vise à mettre en place, via un observatoire des lacs d'altitude, un système efficace d'acquisition et de centralisation de la connaissance sur ces milieux emblématiques, réservoirs de biodiversité, à la fois témoins de l'évolution des activités locales et sentinelles des changements globaux.
Un état des lieux de la végétation de ces milieux doit permettre d'améliorer la connaissance de la biodiversité végétale méconnue de ces systèmes. Si aucune liste d'espèces patrimoniale n'existe pour ces milieux « extrêmes » aujourd'hui, leur biodiversité est sans aucun doute sous-estimée, la préservation de ces espèces ne peut alors se faire que par la protection de ces milieux.
Le projet a pour objectifs, également, de compléter et d'améliorer les méthodologies de suivi des lacs d'altitude testées en partie en 2014, d'optimiser les moyens nécessaires à ce suivi, et d'adopter une démarche de coopération efficace entre les acteurs concernés.
Les connaissances produites ont vocation à être largement diffusées auprès des acteurs locaux concernés par les lacs d'altitude (gestionnaires d'espaces, collectivités territoriales, fédérations de pêcheurs, etc.), et doivent contribuer aux débats nécessaires dans le cadre de mesures de gestion.
Les résultats attendus :
- Une meilleure connaissance de la biodiversité végétale des lacs de l'observatoire.
- La stabilisation de la méthode de monitoring de l'observatoire
- Une gestion des données commune et centralisée
- Une mutualisation et une valorisation des connaissances
LE RESEAU LACS SENTINELLES
Née de l'intérêt des attentes des gestionnaires d'espaces protégés et des scientifique pour les « lacs d'altitude », l'initiative « Lacs sentinelles », animée par Asters, a pour ambition de coordonner les efforts de recherche sur les lacs d'altitude à l'échelle alpine. L'enjeu est d'améliorer la compréhension du fonctionnement et des menaces qui pèsent sur les lacs, afin de mieux les préserver.
Consultez le site internet de Lacs Sentinelles
Mission de terrain
Une mission de terrain correspond à une campagne de prélèvement de données, effectuée sur un lac par l'équipe en charge du suivi du lac. Sur les lacs de l'observatoire, ces missions se déroulent en septembre (fin de la période de stratification et de pic de production primaire du lac).
Chaque mission de terrain fait l'objet d'une fiche mission standardisée, renseignée par les opérateurs de terrain. Celle-ci fournit des informations sur les conditions de prélèvement, les opérations réalisées (mesures effectuées, prélèvements réalisés, données relevées), le responsable de la mission...
Echange d'information et concertation entre les partenaires
Du Nord au Sud des Alpes et jusqu'en Corse, les acteurs de « lacs sentinelles » réalisent des suivis et des études sur leurs lacs. Le réseau a pour objectif de permettre une meilleure diffusion des résultats entre les partenaires, une mutualisation de moyens et une harmonisation des méthodes pour ces suivis.
Organisation de rencontres annuelles
Des rencontres annuelles sont organisées, permettant aux membres du réseau de mutualiser les résultats et de présenter les projets de recherche à des participants extérieurs.
POLCCA
> Mieux connaitre et mieux protéger les papillons Maculinea, emblêmes de la biodiversité
Le projet Interreg POLCCA, « Plan Ouest Lémanique pour la Connaissance et la Conservation des Azurés » 2016 - 2020 est un projet Franco-suisse qui a associé 6 partenaires (Canton de Vaud et de Genève, les Conservatoires d’espaces naturels de Savoie, Haute-Savoie et Rhône-Alpes ainsi que EID Rhône-Alpes) dans un vaste plan de sauvegarde de 4 espèces de papillons « Maculinea » peuplant les zones humides.
L’objectif général du projet, (qui s’inscrit dans la poursuite d’un premier projet INTERREG mené de 2014-2015), est de contribuer au maintien, et si possible à l’amélioration, de l’état de conservation des populations de Maculinea du territoire transfrontalier.
ACTIONS MENEES 2016 - 2020
Un travail collaboratif sur l’espace transfrontalier permettant une cohérence d’approche et d'interventions sur les populations de Maculinea ;
La mise en œuvre de la stratégie et du plan d’actions transfrontalier élaborés dans le précédent projet INTERREG ;
L’élargissement du territoire à de nouvelles zones pour prendre en compte de nouvelles populations et l'élargissement du plan d'actions à l’Azuré du serpolet dans le canton de Genève et le territoire directement limitrophe de l’Ain.
Le développement d'outils de communication, l'organisation d'événements grand public, d'animations pédagogiques et de formations
RESULTATS OBTENUS 2016 - 2020
Les suivis de papillons et de plantes-hôtes sur les sites accueillant Maculinea ont été menés
427 sites ont été visité pendant la durée du projet. Entre 1 et 3 passages ont été réalisés par site et par année lors de la saison de vol des papillons (juin-août)
153 sites (sur 427) abritent au moins un individu d’une des 3 espèces du projet. Les sites se répartissent comme suit :
89 sites en Haute-Savoie, 33 sur le canton de Vaud, 18 dans l’Ain (Marais de Lavours),13 en Savoie
Sur les 153 sites abritant des Maculinea, 70 sont des sites découverts lors du projet (56 en Haute-Savoie, 13 dans le canton de Vaud, 1 en Savoie)
Plus de 12’000 papillons observés en 124 journées de terrain par 35 observateurs.
6’500 individus de Maculinea nausithous
4’800 individus de Maculinea teleius
600 individus de Maculinea alcon
300 Maculinea sp.
Maculinea nausithous est l'espèce la plus fréquente avec les plus grands maximaux journaliers : 250 individus.
On la trouve dans la Vallée de Joux, l'Ouest Vaudois, Pays de Gex, Haute-Savoie, Avant-Pays savoyard, Marais de Lavours, Plateau d’Hauteville, Haut Bugey
La plupart des individus ont été observés sur des sites de petite taille :
•~75% des sites abritant Maculinea nausithous sont inférieurs à 4 hectares (60 sites sur 82)
•~67% des sites abritant Maculinea teleius sont inférieurs à 4 hectares (60 sites sur 89)
La plante-hôte, la Sanguisorbe a été systématiquement recherchée sur les 427 sites du projet. Elle a été trouvée et cartographiée sur 193 sites.
La majorité des sites abritant des Maculinea (~60%) ont des surface de sanguisorbe <1 ha.
Le mode de gestion mis en œuvre sur de nombreux sites ne permet pas la floraison de la plante et donc la présence de Maculinea
La réalisation ou la mise à jour/uniformisation des cartographies de végétation a été réalisée sur 161 sites. L’ensemble des résultats et observations ont été consignés dans des fiches de site, qui constituent des documents opérationnel permettant de gérer les sites : Description du site, suivis de Maculinea, environnement, état actuel du site, état souhaité et mesures à mettre en œuvre, autres enjeux, cartes
Des études complémentaires ont été menées pour identifier des zones relais susceptibles de favoriser la colonisation de nouveaux sites dans l'Ain, Genève, et le canton de Vaud
Des inventaires des populations de fourmis-hôte ont également été réalisés afin d'améliorer la connaissance sur les populations de fourmis-hôtes et vérifier si l'absence de Maculinea s'explique par celle des fourmis afin d'anticiper sur d'éventuels projets de soutien de populations ou de réintroduction.
OUTIL PEDAGOGIQUE
Un outil pédagoqique permettant de sensibiliser le grands publics et les scolaires aux enjeux de biodiversité et de la présence des maculinéa dans les zones humides a été élaboré.
L'ani'malle Azurés est un outil de sensibilisation aux papillons des zones humides.
-> Il comprend un jeu à faire en extérieur avec des enfants qui jouent un des rôles essentiels dans le cycle de reproduction du papillon.
-> du petit matériel de capture pour attraper et observer les petites bêtes des zones humides avant de les relâcher dans leur milieu.
-> des images des invertébrés qui peuplent les zones humides. Une clé de détermination permet de les reconnaître et de les classer.
-> des images des végétaux présents dans les zones humides
L'ensemble des éléments de l'ani'malle sont contenus dans un sac à roulette facilement transportable : Un plateau de jeu, des cartes images plastifiées, du matériel de capture : filets, boite-loupe...
Vous souhaitez emprunter la l'ani'malle Azurés ? Vous voulez plus d'infos ? Contactez Francois Panchaud :
Le genre Maculinea appartient à la famille des Lycaenides qui regroupe des espèces de papillons diurnes de petite taille et de couleurs variées. Les Maculinea sont des azurés, pour la plupart de couleur bleutée. Leur cycle biologique est complexe ! Pour réussir leur reproduction, ils ont besoin d'une espèce de plante et d'une espèce de fourmi. D'abord les oeufs de papillons sont déposés par la femelle sur la plante. Ils donnent naissance à des chenilles qui débutent leur vie en consommant cette plante. Ensuite, la chenille se laisse tomber au sol. Là, elle est trouvée par une fourmi qui la prend pour une de ses larves et la conduit dans sa fourmilière. Commence alors la deuxième phase de la vie du futur papillon ! La chenille est nourrie par les fourmis ou consomme les larves de celles-ci pendant l'hiver. Au retour des beaux jours, elle se métamorphose et devient papillon. C'est alors qu'il faut rapidement sortie de la fourmilière au risque d’être démasqué et éliminé par ses hôtes involontaires.
BUDGET DU PROJET
Sur la période 2016-2019, le projet a bénéficié d'un budget global de 987 896 € composé d'un financement du programme INTERREG France-Suisse (www.interreg-francesuisse.org) pour un montant de subvention FEDER de 427 950 € et de cofinancements du Conseil Départemental de la Haute-Savoie pour un montant de 48 720 € et du Conseil Départemental de l'Ain.
Dépliant de présentation du projet
CONTACTS PROJET
Bernard Bal – coordinateur scientifique :
Chloé Weeger – coordinatrice générale
LIPU, Lisières et Paysages Urbains
> Valoriser les lisières du Grand Genève avec une gestion intégrée et participative
Le projet développe des outils de gestion et de valorisation des lisières, interfaces entre milieux naturels et urbains, pour proposer une stratégie d’aménagement à l’échelle du Grand Genève.
Il s’agit de réconcilier les potentialités urbaines, agricoles, forestières et naturelles du territoire et de révéler le paysage.
L’objectif est tout d’abord d’étudier le rôle des lisières dans les dynamiques urbaines et écologiques en établissant une cartographie et une analyse des besoins des usagers et des acteurs du territoire.
Ensuite des scénarii de valorisation des lisières doivent faire l’objet d’expérimentation sur le terrain pour valider les méthodes et les outils identifiés, en lien avec les collectivités publiques.
Résultats attendus
Le projet permet la mise au point de stratégies et de méthodes participatives de qualification des lisières du territoire urbain et péri-urbain et peut mener, à terme, à une meilleure prise en compte des lisières urbaines dans les plans d’aménagement de l’agglomération transfrontalière.
Coût total
France : 295 480,00 €
Suisse : 223 378,81 €
Total : 518 858,81 €
Dont FEDER (Fonds européen de développement régional): 178 062,00 €
Dont fonds cantonaux 84 059,00 CHF
Site internet du projet
https://lisieresurbaines.wixsite.com/lisieres-urbaines
Partenariat : Conservatoire d'espace naturels Haute-Savoie / Equiterre
YOURALPS
> Structurer l'éducation à la montagne dans les pays de l'arc alpin
Douze partenaires de 5 pays alpins travaillent ensemble pour développer, structurer le domaine de l'éducation à la montagne (Mountain Oriented Education) et y intégrer les valeurs et les connaissances des montagnes et des Alpes. Grâce à des échanges, des formations, des ateliers et des tests dans des sites pilotes, les partenaires de projet ont développé un modèle d'Ecole Alpine.Le projet vise à renforcer la conscience des jeunes sur la valeur et les opportunités offertes par le patrimoine naturel et culturel des Alpes. Il cherche à valoriser l'engagement des jeunes sur leur territoire alpin afin de contribuer à son développement futur. Très concrètement, il s'est agit d'intégrer l'éducation à la montagne dans les programmes éducatifs du système scolaire et promouvoir une identité culturelle alpine transnationale par le biais d'un modèle opérationnel transalpin commun : le « modèle d'école alpine ».
Le projet YOUrALPS s'est terminé en octobre 2019. Il a été co-financé par le Fond Européen de Développement Régional (FEDER) par le biais du programme Interreg Espace Alpin.
Budget total : 2.001.017,40 € dont contribution FEDER : 1.615.864,77 €.
Principaux résultats du projet
- Un réseau d'acteur dans le domaine de l'éducation à la montagne : https://www.ouralps.org/fr
- Un état des lieux sur les pratiques innovantes et les stratégies axées sur la montagne dans le domaine éducatif.
- Un « modèle d'école alpine » : https://www.alpine-school.org/en
LEMED IBEX
Le bouquetin, du Léman à la Méditerranée : tout un programme !
Le projet LEMED-IBEX, d'une durée de 3 ans, se base sur trois principes fondamentaux :
- l'innovation technique,
- la mutualisation et le transfert d'outils et de méthodes
- la cohérence dans la gestion des espaces naturels.
Le Parc national des Écrins « pilote » cet ambitieux programme franco-italien et en assume l'animation et la gestion. Le budget global du programme est de 1 700 000 euros, dont 174 000 pour les actions menées par le Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie.
Le bouquetin des Alpes, espèce emblématique du patrimoine alpin
Chassé comme gibier, l'espèce était au bord de l'extinction à la fin du 19ème siècle. Aujourd'hui, plus de 50 000 bouquetins sont présents sur l'ensemble des Alpes. Les réintroductions successives sont reconnues comme des modèles de réussite.
La population de bouquetins des Alpes est donc désormais stable, avec une légère tendance à l'augmentation. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ne la considère plus comme une espèce en péril.
Aux côtés des Parcs nationaux de la Vanoise, des Ecrins, du Mercantour et du Grand Paradis, de la Région autonome Vallée d'Aoste et des aires protégées des Alpes Cottiennes et des Alpes-Maritimes, le Conservatoire d’espaces naturels de la Haute-Savoie, participe au vaste programme transfrontalier ALCOTRA LEMED-IBEX autour du suivi scientifique du bouquetin et de la diffusion des connaissances au public.
Un volet scientifique novateur
Malgré l'accroissement des populations, le bouquetin reste une espèce sensible. Pour son suivi, ce programme offre l'opportunité de travailler à l’échelle du territoire transfrontalier qui s'étend du lac Léman à la Méditerranée.
Une démarche d'observation scientifique est mise en œuvre collectivement pour accroître la connaissance de l'espèce, de ses habitats et des corridors écologiques empruntés. Ces derniers sont nécessaires au brassage génétique des populations, mais peuvent aussi être des corridors de transmission de certaines épidémies. La méthode de suivi adoptée est ajustée en fonction des résultats au fil du temps.
Nouvelles techniques et nouveaux outils !
Le recours à la génétique offre la possibilité de repérer les liens et les échanges ou au contraire l’isolement entre les différentes populations de bouquetins : cela permet d'évaluer la diversité des noyaux de populations qui peut conditionner la sensibilité à certaines maladies ou encore l’adaptabilité aux variations des conditions environnementales (pluviométrie, sécheresse…).
Les raisons de s'intéresser à la relation entre aspects génétiques et sanitaires sont nombreuses, avec des enjeux économiques, de conservation de l'espèce et de santé publique :
- Certaines maladies de la faune sauvage sont susceptibles dans certaines conditions d’entraîner des restrictions sur les filières de l'élevage ;
- La diversité génétique des bouquetins est basse, suite à sa quasi disparition au 19ème siècle, et la diffusion de certaines maladies peut représenter une menace pour cette espèce patrimoniale ;
- Certaines maladies de la faune sauvage sont potentiellement transmissibles à l’homme. Toutefois, le bouquetin, espèce non chassée (en France), est peu concerné par ce cas de figure ;
- Enfin, la faune sauvage peut être, selon les cas, une sentinelle sanitaire dont le suivi peut permettre la détection d'agents pathogènes d'importance majeure.
Bouquetin mâle marqué pour son identification au cou par un collier extensibles avec des plaquettes de lettres et aux oreilles avec des boucles colorés et chiffrés, par J.Heuret/Asters
Génétique et déplacements
Il existe déjà beaucoup de données sur le bouquetin. Ces données notamment issues des comptages, montrent leur limite avec une marge d'erreur pouvant aller jusqu'à 40% des effectifs. Grâce aux nombreux échantillons prélevés lors de captures ou par d'autres méthodes développées récemment (tirs de flèches permettant de récolter un petit échantillon de peau (biopsie) sans endormir ni prendre en main l’animal), il est désormais possible de faire une étude génétique sur les populations des différents massifs alpins franco-italiens.
Ces mêmes échantillons sont utilisés pour identifier la proximité génétique qui lie les « méta-populations », c'est-à-dire l'ensemble des populations séparées les unes des autres, mais connectées entre elles par des échanges. Il est également important de comprendre les problématiques liées aux populations issues de réintroductions avec un très faible nombre d'individus, ou avec des individus provenant de populations d'origine, déjà fragiles d'un point de vue génétique.
Des colliers GPS pour un suivi quotidien de certains individus
Parallèlement, des travaux de marquage et de suivi d'animaux équipés de colliers GPS (une centaine de nouveaux colliers pour les 8 espaces concernés dont 15 pour le Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie - Asters) permettront de confirmer ou de revoir les hypothèses de connexions entre populations et d'émettre des recommandations quant à la gestion de l'espèce (renforcements éventuels, gestion des habitats, préservation des corridors écologiques, …).
Cette espèce rochassière par excellence, n'en est pas moins fortement liée aux activités humaines (sports, pastoralisme, …), c'est pourquoi les données d'occupation de l'espace auront aussi vocation à être croisées avec celles des usages anthropiques.
Marquage visuel d’un jeune mâle bouquetin par collier extensible et des boucles oreilles d'identification, par I. Champly/Asters
Ressources
Enquête participative : Participez au suivi du bouquetin des Alpes dans les réserves naturelles (RNN) de Sixt-Passy et des Contamines-Montjoie en remplissant le formulaire ci dessous.
Dépliant « Participez au suivi du bouquetin des Alpes »
Saisissez vos observation en ligne
Ressources vidéo :
- Visionner le film d’animation « Ibex in the mountain »
Une application à destination du grand public permet de suivre les déplacements des bouquetins des Contamines-Montjoie équipés par des colliers GPS.
Cliquez sur la flèche pour ouvrir l'application en plein écran et découvrir de nouvelles fonctionnalités. Cette application a été financée par le projet Alcotra Lemed Ibex et co-financé par l'Union européenne dans le cadre du programme Interreg V-A France Italie Alcotra 2014-2020 et avec le soutien du Conseil départemental de Haute-Savoie.
Le projet « LEMED-IBEX » bénéficie de financements du Fond Européen de Développement Régional (FEDER) dans le cadre du programme Interreg V-A France-Italie ALCOTRA 2014-2020.
POIA BIRD SKI
Les domaines skiables agissent en faveur de l'avifaune !
Les massifs montagneux des Alpes du nord jouent un rôle majeur pour la protection des domaines vitaux des grands rapaces (Gypaète barbu, Aigle royal) et des galliformes de montagne (Tétras-Lyre, Lagopède alpin).
Ils abritent aussi une grande concentration de domaines skiables qui peuvent avoir des impacts sur l'avifaune : fragmentation des territoires, dégradation des habitats naturels, mortalité par percussion sur les câbles, dérangement lors de phases clés du cycle de vie des oiseaux.
Dans ce contexte, le projet porté par le Parc national de la Vanoise et ses partenaires, le Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie (Asters) et l'Observatoire des Galliformes de Montagne (OGM), vise à construire un partenariat entre des domaines skiables volontaires et des gestionnaires d’espaces protégés pour :- mieux comprendre les cycles de vie du Tétras-lyre et du Gypaète barbu ;
- identifier ensemble des mesures de gestion adaptées et partagées (visualisation des câbles des remontées mécaniques, création de zones de quiétude) ;
- mobiliser des moyens innovants pour évaluer l’efficacité des actions réalisées ;
- disposer de méthodes et d’outils permettant le transfert des connaissances acquises aux gestionnaires de domaines skiables et des espaces protégés de l’arc alpin français.
Le projet se décline en 5 objectifs opérationnels :
> A - Éviter, ou réduire, l'impact des câbles des remontées mécaniques sur les espèces emblématiques en limitant la mortalité par percussion et en améliorant la connectivité écologique au sein des domaines skiables ;
> B - Accompagner les domaines skiables pour leur donner les moyens de mieux prendre en compte de la biodiversité ;
> C - Éviter le dérangement des zones d'hivernage du Tétras-lyre ;
> D - Améliorer les connaissances sur l'efficacité des mesures mises en place pour le Gypaète barbu et le Tétras-lyre en particulier, au travers de moyens innovants ;
> E - Valoriser et diffuser les résultats auprès d'un public professionnel, du réseau alpin des espaces protégés et du grand public en s'assurant de la transférabilité des actions menées.
Ce projet, intitulé « Birdski » a débuté le 1er janvier 2020. Des actions seront menées en partenariat avec 17 domaines skiables de Savoie et 19 domaines skiables de Haute-Savoie, et ce jusqu’à fin décembre 2022.
Parmi ceux-ci, 3 domaines skiables pilotes volontaires s’investissent plus fortement dans le projet : les Arcs-Peisey Vallandry, Val Cenis et les Contamines-Montjoie.
Projet soutenu techniquement par Domaine Skiable de France, le département de la Savoie, Alparc, le Parc national du Mercantour, le Parc national des Ecrins, l’OFB (ex-ONCFS), la Fédération de chasse de Savoie et l’ONF.
Programme Interrégional du Massif des Alpes (POIA-FEDER)
Projet financé avec le concours de l'Union européenne et du CIMA-FNADT. L'Europe s'engage sur le Massif Alpin avec le Fonds Européen de Développement Régional.