Pourquoi une réglementation?

Baignade

JE CONTEMPLE LES LACS D’ALTITUDE SANS LES TROUBLER.

Les lacs sont fragiles et sensibles à nos crèmes solaires, cosmétiques et autres polluants (comme les savons pour la douche et la vaisselle), résistez à vous jeter à l’eau. En marchant sur les berges (bords de cours d’eau ou de lacs), la flore et la faune sont piétinés. En nageant ou introduisant les pieds, l’eau se trouble nuisant à la photosynthèse et aux organismes vivants.

La baignade et les activités de plage sont interdites dans les réserves naturelles du Delta de la Dranse et du Bout du Lac d’Annecy, rivière et bord de lac compris.

La baignade et la navigation est interdite dans les lacs de montagne, y compris pour les animaux domestiques: 

Camping & Bivouac

J’installe ma tente au coucher du soleil jusqu’au lever, dans un espace adapté pour y passer la nuit sans rester plusieurs jours au même endroit. Je laisse le site intact après mon départ.

Dans certains secteur le bivouac est interdit, il est nécessaire de s’incrire préalablement.

Le camping sous quelques abris que ce soit est interdit en réserve naturelle.

  • Le bivouac est soumis à horaires : montage de la tente après 19h et au démontage avant 9h
  • Dans certains secteurs, le bivouac est interdit, il est nécessaire de s’incrire préalablement
  • Les feux sont interdit (utiliser un réchaud à gaz)
  • L’utilisation d’enceintes Bluetooth ou d’instruments de musique est interdit
  • L’abandon de déchets est interdit

Survol

Que ce soit en parapente, avec un drone ou autre aéronef, le survol des réserves naturelles perturbent la faune sauvage. Dérangement majeur pour la faune, ils génèrent du stress pour les animaux qui les identifient à des prédateurs aériens.

En Haute-Savoie, des Zones de Sensibilité Majeures (ZSM) ont été délimitées.

Survol interdit à partir de 200m pour le Bout du Lac et 300m pour les autres réserves naturelles.

Activités hivernales

En hiver, la faune entre en mode survie. Le froid, la rareté de la nourriture et la nécessité de limiter les dépenses énergétiques rendent chaque déplacement crucial. Pour un animal, fuir représente une perte d’énergie qui peut parfois lui coûter la vie, notamment en ce qui concerne le lagopède et le tétras-lyre. De manière à informer les skieurs de la présence de ces animaux, des zones de quiétude ont été délimitées dans certaines réserves naturelles.

C’est pourquoi il est essentiel de comprendre le principe de l’entonnoir:

  • En forêt, on traverse les zones de vie des animaux. Il est donc important de réduire son impact, en évitant de créer de nouvelles traces.
  • Au-dessus de la forêt, la faune devient plus rare et les déplacements peuvent être un peu plus libres, tout en restant attentif à l’environnement.

Quelques bonnes pratiques

  • Si l’on rencontre un animal, on s’arrête et on le laisse s’éloigner calmement.
  • On respecte les zones de quiétude indiquées.
  • On évite de multiplier les traces, pour ne pas perturber davantage les espaces sensibles.

Agir avec discrétion et respect, c’est donner à la faune toutes les chances de traverser l’hiver.

CHIENS

Les chiens sont interdits dans la plupart des réserves naturelles.

Quelle que soit leur taille ou leur bon dressage, les chiens conservent toujours des réflexes et une odeur de prédateur. Leur présence en espaces protégés perturbe l’écosystème : destruction de couvées, transmission de germes, stress de la faune sauvage… En alpage, par exemple, votre chien représente une menace pour le troupeau et les chiens de protection.

Cueillette

La cueillette concerne celle des plantes sauvages ou fossiles.

La fleur permet à la plante de se reproduire, elle offre également une nourriture précieuse pour des espèces pollinisatrices. Couper une fleur c’est empêcher de nouvelles graines. Laissons chacun profiter de la beauté des fleurs sauvages.

En savoir plus...

Impact du bivouac Dégradation des sols

la fréquentation entraine une érosion des sentiers et la création de sentes parallèles qui nécessitent parfois la mise en œuvre de lourds chantiers de restauration. Les bivouaqueurs modifient le terrain de bivouac pour la nuit pour améliorer leur confort : terres aplanies, rochers déplacés. Ainsi, si chaque soir plus de 250 personnes (si nous reprenons l’exemple de 120 tentes) modifient l’environnement pour leur nuit, cela engendre de sérieux dommages.

Perturbation de la faune

En randonnant et bivouaquant dans un espace naturel protégé, vous pénétrez dans un monde fragile. Les animaux font face à des conditions de vie éprouvantes de haute montagne. Le bruit et le dérangement produits par les humains sont vécus comme autant d’alertes qui déclenchent potentiellement des dépenses énergétiques supplémentaires pour fuir. Le dérangement entraîne également des échecs de reproduction notamment par l’abandon de couvées ou de nichées. Ne serait-ce qu’une voix, un passage, une musique peut menacer la survie d’individus (oiseaux, mammifères).

 

Qualité des eaux des ruisseaux et des lacs

des berges foulées par des millions de visiteurs, de la crème solaire, des produits vaisselles… tout cela impacte irrémédiablement les cours d’eau et lacs d’altitudes. Une eau trouble nuit à l’oxygénation du milieu, pourtant vitale pour les organismes vivants qui sont également affaiblis par les polluants.

Toilettes sauvages et déchets

Les excréments humain sont parfois porteur de parasites destructeurs. Ils contribuent également à la pollution des rivières et des lacs. La décomposition des déchets, même biodégradables est très lente. Une pomme à 2000m d’altitude met plusieurs mois à se décomposer. Cela perturbe l’ensemble du cycle biologique.

Admirons les fleurs de montagne sans les cueillir, marchons sur les sentiers balisés sans piétiner les milieux naturels alentour, refermons les barrières des pâturages pour respecter le travail des bergers. La nature est notre maison à tous, c’est un espace de vie pour la biodiversité et les animaux ainsi qu’un espace de travail. Nous sommes nombreux à la partager, chaque geste compte, alors passe le message à ton voisin !

 

1 + 1 + … = 1000 impacts: chaque passage laisse une trace supplémentaire.